affiche du 2e salon des Arts des Grandes Ecoles Jean Martin commissaire du 2e Salon des Arts des Grandes Ecoles


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Parrocel raconte Tobie à Saint-Germain-en-Laye

Conférence le 2 Février 2014 au Château de Saint-Germain-en-Laye à 15h

Par Arlette Millard

 

 

 

Quiconque voit dans une église (un musée, un livre, une image) un ange avec un jeune garçon un poisson à la main et un chien à ses côtés, peut dire qu’il est en présence de l’histoire de Tobie répandue à travers le monde dès les débuts de la chrétienté jusqu’à nos jours : Tobie est dans les catacombes, les églises et les cathédrales, les châteaux, les musées, les Bibles manuscrites et imprimées, les peintures, gravures et dessins, les sculptures, les tapisseries, les images religieuses envoyées au-delà des océans chez le Grand Moghol, chez les Indiens d’Amérique du Sud par les missionnaires jésuites et franciscains.
Les quatorze tableaux de Pierre Parrocel qui ont orné à Saint-Germain-en-Laye, la galerie d’Adrien, duc de Noailles, sont comme l’Arlésienne : tout le monde en parle, mais personne ne les a vus et pourtant, dans toutes les biographies de Pierre Parrocel et récemment dans le carnet d’étude consacré à la dynastie de cette famille de peintres par l’École des Beaux-Arts, on peut lire que ce fut une de ses œuvres les plus prestigieuses.
Dans son mémoire de maîtrise d’histoire de l’art de juin 1995, Emmanuelle Loizeau signale la restauration de ces toiles par le musée des Beaux-Arts de Marseille. Classique dans la forme, mais déjà romantique dans l’esprit, Parrocel est un représentant talentueux du grand style décoratif du XVIIe siècle qui persiste au début du XVIIIe siècle pour la délectation de la vue et de l’esprit. Le peintre ne cherche pas tellement à apporter un message religieux, mais il veut faire passer une morale universelle, une dignité, une grandeur, une grâce.

 

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